Aïkido – Feed-back


Isabelle Belly – Paris 2012.

Il y a un ouvrage sur l’aïkido que j’affectionne particulièrement, c’est « Etiquette et Transmission » de Maître Tamura Nobuyoshi (*). Je l’aime particulièrement, c’est celui que je sors le plus souvent de la bibliothèque pour m’y référer quand mes pensées vagabondent autour de ma pratique.

Je le sortais récemment sur le sujet des passages de grades. Sans doute parce que je m’interroge en ce moment sur l’opportunité pour moi de préparer un examen. Et je lis Maître Tamura : « la seule raison d’être des examens de kyu ou de dan en aïkido est de pouvoir prendre soi-même la mesure de ses progrès techniques ainsi que du niveau mental acquis dans un art où la compétition n’existe pas ».

Quand est-il alors de la mesure de mon progrès que je peux avoir de la part de mon professeur ? Parce que lui me connaît bien, contrairement aux jurés qui vont juger en 15 minutes des années de mon travail ?

Eh bien de mes professeurs, point de retour. Tout au plus un « ça va » en passant durant le cours. Dans les grands jours « c’est bon, tu l’as ». Parfois, une correction très ciblée pour corriger un point qui ne va pas. Et servir de uke pendant les cours et les stages. J’ai entendu dire une fois, qu’être choisit uke était un signe positif. J’ai lu quelque part qu’être uke du professeur, c’était une très bonne manière d’apprendre. A une époque lointaine au Japon, on servait de uke pendant longtemps avant de commencer à apprendre des techniques. Soit, mais je ne suis pas un samouraï du Japon féodal, il me semble. Ou alors ce fût dans une autre vie.

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